Cases en typha : Tradition d'avenir

Publié le par Association TypHAS

Dimanche 15 octobre – Afrika Mandela Ranch – Rao – 39°

Ce matin, en arrivant à 8h00, il faisait seulement 28°…quelle agréable fraîcheur ….
3ème journée de formation : début de couverture sur les cases.
Il faut d’abord organiser des groupes, définir les tâches et les rôles. Au-delà de transmettre la technique aux formateurs d’Afrika Mandela Ranch et aux stagiaires, notre rôle est aussi de former les chaumiers d’Afrika Mandela Ranch à être formateurs, c’est-à-dire maitriser la technique pour la transmettre, mais également apprendre à organiser le travail, à être vigilant à la participation et à la bonne compréhension de chaque stagiaire.

Nouvel apprentissage pour les formateurs d’AMR : réaliser un parement ou sous-couche afin d’avoir un rendu fini à l’intérieur de la case. La qualité des bottes de typha ne le permettait guère jusqu’à présent. Nous avons maintenant un très bel approvisionnement de typha. De plus les premiers chantiers réalisés ont montrés clairement cette exigence des propriétaires. Les gens veulent conserver le typha apparent à l’intérieur, mais avec une belle finition.

2 cases de l'école primaire "Soxna Beye" d'Afrika Mandela Ranch vont être bientôt revêtues d'une couverture de typha de 35 cm d'épaisseur, isolante et durable.
2 cases de l'école primaire "Soxna Beye" d'Afrika Mandela Ranch vont être bientôt revêtues d'une couverture de typha de 35 cm d'épaisseur, isolante et durable. 2 cases de l'école primaire "Soxna Beye" d'Afrika Mandela Ranch vont être bientôt revêtues d'une couverture de typha de 35 cm d'épaisseur, isolante et durable.
2 cases de l'école primaire "Soxna Beye" d'Afrika Mandela Ranch vont être bientôt revêtues d'une couverture de typha de 35 cm d'épaisseur, isolante et durable. 2 cases de l'école primaire "Soxna Beye" d'Afrika Mandela Ranch vont être bientôt revêtues d'une couverture de typha de 35 cm d'épaisseur, isolante et durable.

2 cases de l'école primaire "Soxna Beye" d'Afrika Mandela Ranch vont être bientôt revêtues d'une couverture de typha de 35 cm d'épaisseur, isolante et durable.

Retour sur la première partie de notre voyage dans le Siné Saloum.

Mercredi dernier, départ pour Joal-Fadiouth , sur la petite côte, avec Younouss et Abdou.Nous profitons du chemin pour essayer de repérer les différentes plantes que l’on pourrait envisager de poser en toiture.
Ici, à priori, pas de typha. C’est ce que tout le monde nous dit, l’eau du delta est salée, la seule chose qu’on y trouve ce sont des palétuviers… et des huitres, et bien sûr une multitude de poissons et crevettes.

Les femmes "cueillent " les huitres à marée basse, puis les élèvent  dans des parcs pour les faire grossir .Les femmes "cueillent " les huitres à marée basse, puis les élèvent  dans des parcs pour les faire grossir .

Les femmes "cueillent " les huitres à marée basse, puis les élèvent dans des parcs pour les faire grossir .

Nous avions déjà pensé au mil. En ce moment, c’est la récolte, c’est également celle du sorgho.
Arrêt au champ de sorgho, près de la forêt de rôniers de Samba Diane.
Jacques est plus intéressé par cette tige, que par celle du mil, plus friable. D’ailleurs les
coupeurs nous expliquent que les clôtures en paille de sorgho sont bien plus durables que celles en paille de mil.

Charette et ballot d'épis de mil - Champs de sorgho dans la forêt de rôniers de Samba DiaCharette et ballot d'épis de mil - Champs de sorgho dans la forêt de rôniers de Samba DiaCharette et ballot d'épis de mil - Champs de sorgho dans la forêt de rôniers de Samba Dia
Charette et ballot d'épis de mil - Champs de sorgho dans la forêt de rôniers de Samba DiaCharette et ballot d'épis de mil - Champs de sorgho dans la forêt de rôniers de Samba Dia

Charette et ballot d'épis de mil - Champs de sorgho dans la forêt de rôniers de Samba Dia

Nous poursuivons notre chemin vers Joal. L’oeil avisé et professionnel de Jacques aperçoit quelque chose devenu familier. Nous sommes à l’entrée de Joal. A gauche de la route: la mer qui s’engouffre dans les bras du delta. A droite de la route: des cuvettes d’eau douce qui se remplissent à l’hivernage (saison des pluies) .Des barrages à sel ont été construits il y a deux ans afin de préserver la faune et la flore de ces zones d’eau douce, de plus en plus souvent envahies par la mer lors des grandes marées.Le typha est déjà apparu. Il y en a encore peu, mais il pourrait bien devenir envahissant ici aussi,les mêmes causes engendrant les mêmes effets.

Barrage à sel et apparition du typhaBarrage à sel et apparition du typhaBarrage à sel et apparition du typha

Barrage à sel et apparition du typha

En chemin, Jacques remarque de grandes tiges d’une plante qui pousse sur sol sec, mais qui semble très proche du roseau. Les sénégalais que nous questionnons sur ces tiges nous disent simplement que c’est une mauvaise herbe, que certains la nomment roseau ! Elle semble intéressante. Nous rapportons en France des échantillons de toutes ces plantes pour en discuter avec Christophe et Patrick, les deux autres chaumiers-formateurs de l'association TypHAS.

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